Rurenge, mon thème WordPress

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Pourquoi mon site est comme il est. Pourquoi sa structure et sa présentation semble suivre un raisonnement original, du moins je l’espère. Tant de questions que se pose la galaxie et auxquels je vais tenter de répondre dans les quelques lignes qui vont suivre, attention attachez vos ceintures, mettez la musique à fond, envoyez les enfants dormir, les neurones vont exploser.

Ce blog comme le nom l’indique est une vitrine sur mes expériences “web-esques ” et donc il peut rester des semaines sans nouvel article comme il se peut que l’actualité aidant je me mette à frénétiquement publier toutes les heures quelque chose, rassurez-vous cela n’est pas prêt d’arriver.

Pour répondre à cette exigence d’irrégularité dans mes publications, le design de mon blog, qui a lui aussi était réalisé par modifications et retouches irrégulières sur une période de plus ou moins un an suit, du moins je l’espère le principe KISS : Keep It Simple and Stupid . Le thème actuel, fruit de mes connaissances WordPress accumulées sur l’année écoulée se nomme Rurenge et est enfin dans sa version stable, du moins pour l’année en cours!!

Tout d’abord je tiens à dire que je souscris en tout point aux griefs que antibuzz a posté sur son blog sur les thèmes WordPress gratuits. Pour continuer et compléter son propos, je dirais que j’ai effectué la même démarche et qu’étant arrivé aux même conclusions lorsque j’ai décidé de basculer vers WordPress j’ai décidé de :

  1. Développer mon propre thème. Cela m’a pris du temps car je ne m’y connaissais pas du tout en WordPress, mais comme c’était du PHP/HTML/CSS je me suis dit que cela ne serait pas trop difficile, pour moi ;
  2. Attendre la sortie de la version 2.3 pour réellement mettre en ligne mon site ( ndlr:L’intégration dans WordPress des tags a commencé à partir de cette version) ;

Le design général du site s’inscrit dans une seule et unique optique rendre l’expérience du visiteur sympa sans tous les trucs et machins qui encombrent systématiquement les thèmes de WordPress et dont je n’avais pas besoin. Dans cette optique les choix suivants ont été effectués :

  1. Le menu détaillé de mon site a été “caché, il n’est pas évident de le voir sauf en survolant le bas de page de mon site. Pourquoi ? Etudions le comportement en pourcentage de mes nouveaux visiteurs qui arrivent sur mon site :
    1. Ils tombent par hasard sur mon site ( 100% );
    2. Ils lisent l’extrait de l’article ( 50%)
    3. L’extrait leur plait et ils cliquent sur le titre ou sur “lire la suite” pour connaitre le fin mot de l’histoire ( 10%) ;
    4. Ils lisent alors l’entièreté de mon article, ses rares commentaires et ils commentent l’article (1%);
    5. In fine ils trouvent mon site tellement génial qu’ils veulent savoir ce qu’il contient dans son entièreté et ils souscrivent au flux RSS de celui-ci (0,05%) ;

    CQFD, pourquoi encombré l’esprit de mes visiteurs avec des informations, des liens, que de toute façon ils ne liront et/ou ne cliqueront pas, vu que seuls 0,05% des visiteurs verront le menu, les chiffres que je donne sont totalement subjectifs et largement exagérés 🙂 . Par contre les moteurs de recherche continuerons à indexer proprement mon site et donc à lui donner tout son sens. Comment cela est il réalisé ? A l’aide d’un peu de CSS et d’un navigateur qui suit les recommandations du W3C et le tour est joué. Le résultat c’est un bas de page du site qui est toujours apparent quelque soit la longueur de mon article, et un menu qui apparait par simple survol du bas de page ( sauf sous IE6 je crois, mais bon je me fous un peu beaucoup de IE6 🙂 ).

  2. Lorsqu’on navigue dans mon blog, l’article n’apparaitra dans son entièreté que si l’on clique sur son lien pour le lire complètement. En comparant avec d’autres blogs, je trouve toujours déroutant le fait que dans la vaste majorité des thèmes WordPress on puisse lire tout l’article quand on clique sur le nom d’une catégorie ou un mot-clé. Supposons que je sois un visiteur et que je veuille poster un commentaire dans un article précis, je vais devoir à nouveau cliquer sur un lien puis attendre le chargement à nouveau de l’article pour ensuite être amené à la partie commentaire pour enfin être capable de poster mon avis. Entre temps j’aurais eu le loisir d’oublier ce que je voulais dire et même de passer à autre chose. Moi je préfère lui mettre l’eau à la bouche en donnant un teaser et/ou résumé de mon article et si cela plait au lecteur il pourra lire et commenter mon article en un clic. De plus il peut plus facilement survoler les différents articles que j’ai déjà publié, au lieu de passer son temps à faire défiler la page en espérant trouver son bonheur dans mes innombrables articles.
  3. Lorsque le lecteur éclairé arrive à la fin de mon article, je lui présente un bloc d’informations supplémentaire qui va relier mon article à l’ensemble de mon oeuvre. Je trouve que mettre ses informations en fin d’article enrichies celui-ci sans trop l’encombrer à l’inverse des informations que l’on retrouve généralement juste en dessous du titre dans la plupart des thèmes WordPress.
  4. La page d’accueil ne met en lumière que les premières lignes du dernier article publié. C’est normal n’étant pas un bloggeur fou dont la frénésie d’écriture demanderait une attention assidue du lecteur avisé, j’ai décidé qu’un article pour la page d’accueil serait amplement suffisant. Généralement quand je vais sur le blog d’une personne que je ne connais pas ce que je fais la majorité du temps, je ne lis son article que si le contenu m’intéresse réellement ET si les premières phrases du dit article m’interpelle c’est pourquoi ma page d’accueil ne contient que les premières lignes du dernier article. Si je n’arrive pas à attirer l’attention de mon lectorat dès les premières lignes, celui-ci passera son chemin, sans autre forme de procès. Si c’est ce que je fais chez les autres je ne vois pas pourquoi cela ne serait pas vrai pour mes visiteurs.
  5. Pour permettre aux visiteurs de continuer son chemin, je lui propose même directement des liens sur ce qui me botte ailleurs sur le net. En quelque sorte je fais de la pub gratuite pour d’autres sites en échange de rien. Et comme ça le visiteur dépité et déçu pourra toujours se demander mais pourquoi ce blog existe vu qu’il y a tant de choses intéressantes et merveilleuses à découvrir, à voir et à lire ailleurs. Et cet ainsi que dans les pires des cas il ne se souviendra plus de l’expérience désastreuse qu’aura été sa visite sur mon site.
  6. J’ai délibérément enlevé les informations de catégories et d’archives de ma page d’accueil. Je trouve en fait inutiles l’apparition de ces informations sur la page d’accueil. Je cherche à attirer le lecteur pas à le dissuader. J’ai toujours trouvé aberrant le nombre de blog avec 30 à 80 catégories sur la page d’accueil. A quoi cela rime-t-il ? Oui cela montre que l’on poste beaucoup ou que j’ai beaucoup de chose à dire ? Mais de fait si le lecteur est arrivé sur ma page ce n’est pas pour la multitude des catégories, c’est pour le contenu d’un article bien précis, cette article c’est celui qui est présenté. donc les catégories sont mis hors jeu, du moins sur ma page d’accueil.
    En revanche pour un question purement d’esthétique j’ai laissé le nuage de tags (ou mots-clés). Il est vrai qu’à y regarder de plus près quelle est la différence entre les mots-clés et les catégories. Les mots-clés servent à organisés les articles selon leur présence, comme les catégories. Plusieurs articles peuvent se voir assigné le même mots-clés, comme les catégories. WordPress fournit en plus le moyen de regrouper par catégorie ou par mots-clés les articles pour augmenter la confusion entre les 2 concepts. Donc si il y a une différence, et si quelqu’un veut bien me l’expliquer, les commentaires sont là pour ça. Pour moi la seule différence est esthétique on peut faire des nuages de mots-clés pour suggérer aux visiteurs les sujets les plus importants abordés sur le blog. On pourrait également le faire pour les catégories via un plugin, si quelqu’un veut bien le coder 😉 . Dans mon blog, la seule et unique raison de la présence du nuage de mots-clés est l’esthétisme et rien d’autre!!
  7. Enfin j’ai laissé les commentaires les plus récents. Pour montrer que le site est bien vivant et que de temps en temps des visiteurs fous, perdus, en manque de sommeil et/ou d’activité laissent leur point de vue sur mon blog.

Et voila vous savez tous sur le pourquoi du comment de mon thème, elle est pas géniale la vie ? Et si je blogguais sur un sujet beaucoup plus intéressant ce serait pas mal aussi 🙂 .

One thought on “Rurenge, mon thème WordPress

  1. Je parie que je suis à l’origine de ce post 🙂

    Bon, pour te répondre :
    Point 1 : Sont-ce des suppositions que tu fais sur le menu zappé par les visiteurs, est-ce basé sur une certaine expérience, ou est-ce que tu as sorti l’artillerie lourde ? http://www.marketingonthebeach.com/le-mouse-click-tracking-pour-mieux-comprendre-vos-visiteurs-2/
    Pour ce point, je ne croirais que le résultat de l’artillerie lourde, mais dans le doute…

    Point 2 : C’est pile l’inverse pour moi, je déteste ne pas voir l’article sur une même page. Ca coute pas cher de scroller, ma souris a une molette, mon clavier un bouton page down. Et c’est relou de cliquer, faut viser juste déjà, attendre, changer de tab et/ou revenir sur la page, toussa…

    Pount 4 : moi je dirais sur un blog, c’est pas les dernières lignes qui comptent, mais les posts sur la page d’accueil. Un seul post, tronqué de surcroit, ça donne pas envie de rester.

    Point 5 : C’est paradoxal, tu veux attirer le lecteur, et tu l’envoies ailleurs. Tu trades du traffic blog ? (ça nous change du trade XXX avec ses thumbs limites, comprenne qui pourra).

    Point 6 :… et comme il n’y a qu’un seul post sur la page d’accueil, on a pas l’impression d’être sur un blog (ce qui apporte en originalité, mais déconcerte ceux qui pensent être sur un blog, ne trouvant pas le repère des archives ni à droite, ni a gauche).

    Pour les catégories : d’accord avec toi, 30 catégories, ça ne rime à rien. On conseille souvent de ne pas en dépasser la douzaine. Mais c’est là qu’interviennent les tags. Un tag ~ une catégorie d’une certaine manière, et ça permet d’affiner plus finement la consultation des archives.

    Tu fais un article qui parle de bière (ca c’est jamais produit ici je crois), et hop, tu le tagues ‘bière’. Si tu parles souvent de bière après ce premier post sur le sujet, tu auras un tag où tu retrouveras toutes tes expériences au pays de Gambrinus (et non Candy). A l’inverse, si tu n’en parles que peu, ce sera un tag avec peu d’articles, “invisible” dans le nuage de tag. En fait, j’aurais tendance à dire que quand on a un blog à la ligne éditoriale pas bien définie les catégories ne servent à rien, mais qu’au contraire les tags sont un grand plus pour les fouilleurs d’archives.

    Ah, et puis technorati adore les tags 🙂 Et vraisemblablement google aussi 🙂

    7. Pour faire vivre un site, rien de tel qu’un bon troll. Et des articles réguliers et de qualité (à lire le pavé, j’ai l’impression de relire le pipo que je tapais quand j’étais étudiant et qu’il fallait rendre un rapport-pavé et noté poids, mais qui ne sera pas lu : je noircissais du papier dans un style lourd).

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